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Le défi des Cubes bientraitance : ” La bientraitance, c’est plus que de la gentillesse ”

Le défi Cubes bientraitance
L’Association des proches aidants Arthabaska-Érable a dévoilé sa toute nouvelle campagne : le défi Cubes bientraitance.
(Photo Josée Lavigne)
 

L’Association des proches aidants Arthabaska-Érable s’est inspirée du défi des Cubes énergie de Pierre Lavoie pour créer la campagne défi Cubes bientraitance. Ce défi vise, entre autres, à valoriser le rôle des proches aidants par des gestes bienveillants concrets, afin que ceux-ci se sentent écoutés. Il s’agit d’une approche qui se veut constructive et préventive pour les proches aidants, en vigueur jusqu’au 17 janvier 2026.

Les membres de l’Association des proches aidants Arthabaska-Érable se sont récemment rassemblés à l’Espace Sophia, à Sainte-Sophie-d’Halifax, pour présenter cette toute nouvelle approche. Le défi des Cubes bientraitance s’inspire grandement du fonctionnement de la campagne des Cubes énergie, avec l’accord et le soutien de Pierre Lavoie. Le tout s’adresse exclusivement aux proches aidants des MRC de L’Érable et d’Arthabaska. “C’était une façon pour nous de promouvoir la bientraitance et d’amener les personnes proches aidantes à être plus attentives à leurs besoins. Les gestes de bientraitance ne proviennent pas seulement de la part de l’entourage de la personne aidée, mais aussi de soi-même et nous nous oublions parfois. C’est vraiment pour inciter les personnes proches aidantes à prendre soin d’elles et de sensibiliser l’entourage à prendre soin des proches aidants”, a expliqué l’agent de communication de l’Association, François Melançon.

Le défi des Cubes bientraitance est une première dans la province. Les proches aidants peuvent donc se procurer un feuillet, en s’inscrivant en ligne, par téléphone ou directement aux locaux de l’Association. Ainsi, lorsqu’un geste de bienveillance est posé à son égard, par autrui ou par lui-même, le proche aidant peut y inscrire le nom, le numéro de téléphone et le geste que la personne a effectué envers lui avec la date dans le tableau. Un code de couleurs a aussi été mis en place afin que le proche aidant puisse colorier le cube rouge (pour un geste envers soi-même), bleu (pour un geste venant de l’entourage) ou en noir (pour un geste venant de la personne aidée). Le geste peut provenir de tous et chaque geste vaut une participation pour remporter l’un des deux prix : un forfait Perfection au Sainte-Hélène auberge et spa nordique ou une paire de billets pour le spectacle Sinatra symphonique au Carré 150.

Dans un objectif de promouvoir le bien-être et le soutien collectif auprès des proches aidants, l’Association des proches aidants Arthabaska-Érable souhaite avoir une meilleure idée du type d’aide qui été donnée en soutien à ces personnes aidantes. “Nous espérons avoir un impact dans la communauté. Bien que nous ne sachions pas comment ce projet va se développer, notre objectif principal est vraiment que la notion de la bientraitance soit mieux comprise et mieux connue. En deuxième lieu, nous voulons sensibiliser au fait que la proche aidance n’est pas juste quelque chose d’individuel. C’est une responsabilité collective. Chaque situation de proche aidance est différente, mais dans certains cas, ça peut être lourd. Alors c’est important d’avoir du soutien autour de soi pour pouvoir ventiler ou prendre du recul”, a soutenu M. Melançon.

Le slogan “La bientraitance, c’est plus que de la gentillesse” résume parfaitement l’objectif de prévention et de sensibilisation auprès du travail des proches aidants. Il s’agit d’une façon de veiller à leur bien-être, de leur transmettre l’importance de prendre soin de soi et de ne pas s’oublier. “Être bienveillant ou gentil, c’est super, mais c’est davantage au niveau des sentiments. La bientraitance, c’est au niveau de l’action, qui implique aussi le respect de la personne à qui on vient en aide. Par exemple, si la personne proche aidante est à l’extérieur, qu’il commence à faire froid, nous pouvons lui apporter une couverture, c’est gentil. Mais nous pouvons aussi lui demander ce dont elle a besoin. C’est presque la même chose, mais c’est une approche différente parce qu’il y a un respect de l’autre. Nous lui demandons de quoi ELLE a besoin. C’est un peu la démarcation entre la gentillesse et la bientraitance. C’est ce qui fait que la personne proche aidante se sent respectée, qu’elle sent qu’elle a plus de pouvoir sur sa vie”, a ajouté François Melançon. 

Ce dernier invite tous les proches aidants à participer et leur entourage à poser des gestes bienveillants auprès d’eux. Des publications sur les médias sociaux de l’Association seront faites régulièrement afin de donner des exemples des gestes recherchés ou pour de la sollicitation. “Les gens ne se reconnaissent pas toujours comme proches aidants. Parfois, nous nous disons que c’est normal d’aider sa mère ou son conjoint. Oui, mais quand nous nous rendons compte que nous sommes dans une relation de proche aidance, ça nous permet de cibler les différents rôles que nous pouvons avoir. Le danger dans ces cas-ci, c’est quand la relation d’aide prend toute la place et que les gens oublient que c’est une relation parents-enfants ou une relation amoureuse à la base. La proche aidance ne doit pas prendre toute la place”, a conclu François Melançon.

Photo Josée Lavigne
Photo Josée Lavigne

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