L’acteur Lou-Pascal Tremblay, aperçu dans plusieurs quotidiennes, montera pour la première fois sur les planches en juin dans l’adaptation théâtrale du Comte de Monte-Cristo. Parallèlement à sa carrière artistique, son engagement envers les proches aidants lui tient particulièrement à cœur.
«C'est intéressant parce que moi, je crois beaucoup à la synchronicité, a-t-il raconté en entrevue au micro d’Isabelle Maréchal, à QUB radio et télé, diffusée simultanément au 99,5 FM Montréal, mardi.
Il explique que de nombreux souhaits qu’il a «lancés dans l’univers» se sont souvent rapidement manifestés dans sa vie.
«Après la première année à jouer un médecin, j'ai été confronté à la fragilité de la vie quand même. Tu as beau faire ça en sachant très bien que c'est de la fiction, ça reste que [...] les cas sont inspirés de faits réels», a mentionné l’acteur.
Ayant connu un franc succès grâce à son rôle de l’urgentologue Jacob Faubert dans la quotidienne «STAT», il avait ce désir de vouloir utiliser sa popularité pour faire quelque chose de bien.
«J'avais parlé avec mon agent et j'étais comme "j'aimerais tellement ça m'impliquer dans une cause, idéalement en lien avec le cancer". Parce que oui, ma maman passée par là, elle est encore là-dedans aujourd'hui», a-t-il révélé.
Photo : Eric Myre / TVA Publica
Une semaine après avoir exprimé ce désir à son agent, Lou-Pascal Tremblay a reçu une sollicitation de l’Organisme de soutien aux proches aidants en oncologie du Québec (OSPAOQ), comme une réponse à son souhait.
«Donc exactement ce que je voulais. Je suis allé à la rencontre de cette Chantal Tardif qui est cofondatrice de cet organisme. Puis il aurait vraiment fallu que ça se passe mal pour pas que j'accepte de faire un bout de chemin avec eux et là ça va faire 2 ans», a-t-il souligné.
Les proches aidants, un rôle essentiel
Lou-Pascal Tremblay attache une grande importance à sa collaboration avec l’OSPAOQ, conscient du rôle essentiel des proches aidants, notamment pour sa mère, qui lutte contre un cancer de l’utérus de stade 4 et peut compter sur le soutien de son conjoint.
Son implication au sein de l’organisme lui a permis de constater qu’il n’était pas, en pratique, un proche aidant pour elle.
PHOTO D'ERIC MYRE FOURNIE PAR RADIO-CANADA
«Je n’étais pas là tout le temps à son chevet. Je veux dire, je tournais une quotidienne en même temps. Puis si ce conjoint-là n'avait pas été là, je ne sais pas ce que j'aurais fait», a-t-il dit.
Il reconnaît le travail extraordinaire des proches aidants et, à travers son engagement avec l’organisme, souligne combien ces personnes sont indispensables pour désengorger le système.
«Si vous êtes un proche aidant, vous avez des ressources, vous avez le droit à des déductions d'impôt, vous avez le droit à beaucoup de choses. On vous invite à contacter l'organisme pour avoir du soutien psychologique», a-t-il précisé.
